Les établissements couvrent les activités commerciales, artisanales, médicales, agricoles et industrielles. Ils sont soumis ou non à la réglementation sur les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement.
Selon une étude menée en 2009 auprès de 1853 acteurs socio-économiques sur le bassin de la Loire 53 % des entreprises situées en zone inondable* répondaient « Non » à la question « Selon vous, votre entreprise est-elle en zone inondable ? ».
En cas d’inondation, votre établissement peut être sinistré.
La perte de vos stocks, de vos équipements, du matériel de production ou d’informations capitales – archives, fichiers clients, comptabilité…-, prolonge l’arrêt de l’activité et aggrave la perte financière. Un bâtiment inondé pendant quelques jours par 30 à 50 cm d’eau demande plusieurs mois pour être remis en état.
Être sûr d’une indemnisation au titre de l’arrêté de reconnaissance de catastrophe naturelle est risqué. Toutes les inondations n’en font pas l’objet. Un tel arrêté est uniquement émis en cas d’événement naturel d’une intensité anormale que les mesures habituelles de prévention n’ont pas pu empêcher ou lorsqu’elles n’ont pas pu être prises. Or le risque inondation est le plus courant en France. Même en bénéficiant d’une assurance, rien ne garantit que l’intégralité des dommages et des pertes d’exploitation vous sera remboursée puisqu’il faut prendre en compte la franchise et la vétusté.
Les déchets produits par une inondation induisent des risques sanitaires et environnementaux. Si votre établissement est à l’origine d’une pollution, vous pourriez en être tenu pénalement et financièrement responsable.